Hello Kitty

Il y a des choses que je ne comprendrai jamais.

Même avec beaucoup d’efforts. Je n’ai certainement pas le bon goût absolu, je conçois que parfois certaines choses m’échappent, et que j’ai encore beaucoup à apprendre, et que la médisance, ce n’est pas bien, mais franchement ... Il y a des choses que je ne comprends et ne comprendrais jamais. Alors suis-je la seule à ne pas y voir clair, peut-être. Et comme, par chance, je suis dotée d’un sens qu’on appelle communément la vue, et que J’Y TIENS comme à la prunelle de mes yeux, je demanderais à celles qui se jouent d’elle d’arrêter là, maintenant, tout de suite, de me brûler la rétine. 

-La mode des tatanes, aka Birkenstock, et son cousin germain, aka la claquette de piscine, aka le come-back de la Adilette : BORDEL DE B**E DE C*****E !!! Qui est responsable de ce complot ? Pas un jour ne se passe sans que je ne vois sur Instagram, et autres #ootd une tenue avec ces trucs aux pieds. Les tatanes à la plage, oui passons, soit. Mais la claquette de piscine sur le pavé, il n’y a QUE MOI que ça dérange ? Tout le monde a l’air de trouver ça normal ? Genre Franck Dubosc dans Camping, c’était un peu de l’avant-gardisme alors ? Non, franchement, soyons sérieux deux minutes, la claquette de piscine en dehors de la piscine, c’est un peu comme si je décidais d’aller nager avec mes Louboutin, HORS CONTEXTE. 

-La mode des leggings, aka le cul à l’air sans complexe, et sa déclinaison douteuse, le legging léopard. Déjà, de un, pour commencer au commencement, merci de laisser les léopards EN PAIX, ils souffrent déjà assez, et si vous tenez tant que ça à soutenir la cause animale, adoptez sa déclinaison, le chat (en tant qu’animal de compagnie, hein). De deux, voici la définition du mot legging :

Le legging (de l'anglais « leg », la jambe), ou caleçon moulant en français, est un pantalon moulant sportif féminin, qui va de la taille aux chevilles. On l'appelle aussi collant sans pieds.

En gros, si ce n’est ni pour faire du sport, ni pour le porter tel un collant (sans pieds), ON SE CALME ! Merci (et on évite de porter sa grosse culotte de grand-mère le même jour, soit dit en passant). 

-Les collants chair (qui se voit) et son fidèle acolyte le collant chair brillant aka l’effet bronzage instantané. Le truc qui, en soit, n’a jamais été à la mode, mais persiste malgré que : 1) ça se voit. 2)personne sur cette planète ne bronze avec un effet filtre à paillettes sur la peau. 3) Il vaut mieux une belle peau blanche qu’une peau jaunit par un collant chair qui se VOIT (parce qu’en plus, les mecs qui ont inventé le concept ont eu la sournoiserie de vous faire croire qu’on croira que vous êtes bronzée et jambes nus, mais c’est FAUX).

-Le nail-art de l’extrême, aka je ne fais rien de mes journées à part me faire les ongles et manger des cupcakes et péter des paillettes et danser la Macarena. Pas une semaine ne se passe sans qu’on ne découvre une nouvelle collaboration, une nouvelle marque, un nouveau tuto pour avoir des ongles originaux. A croire que mettre du vernis tout simple, sans fioritures, c’est devenu le comble du ringard. Alors ok, c’est sympa, c’est mignon, mais ça s’arrête là. Et le « là » désigne ici une frontière très subtile, trop subtile, et si subtile qu’elle est malheureusement trop souvent dépassée. Les nails-art où j’ai les ongles plus acérés que Freddy, plus longs qu’Edward aux mains d’argent, et aux couleurs aussi folkloriques que le Carnaval de Rio, je me demande encore QUI porte ça. Je veux dire, ces gens là ont-ils un téléphone portable ? Un ordinateur ? Font-ils la cuisine ? Doivent-ils tenir un stylo ? Ou ont-ils des activités qui ne nécessitent aucunement de se servir de leurs dix doigts ? Personnellement, je  ne me verrais pas animer une réunion avec les ongles peinturlurés avec toutes les couleurs Pantone de la Terre. 

*Cette liste exhaustive n’engage que moi, et n’oubliez pas que la dérision c’est de l’humour, enfin c’est des blagues quoi.

Et vous, quelle mode vous dépasse ?

Je porte une jupe et un collier Zara, une chemise et des escarpins Mango,  un trench vintage, une montre Michel Kors, un sac Chanel, et un foulard Fendi. 





 

Get the look #1 s'habiller pour aller du travail à une afterwork ou soirée sans se changer




1.Cette chemise au col à nouer peut se porter de manière « cool » la journée comme plus « guindée » la nuit tombée. Ou vice versa. On adore. Uterqüe 79.00€


2.Des sandales parfaites pour travailler, et enchaîner sur un afterwork ou un apéro bien mérité, sans avoir besoin de se changer. Zara 39.95€


3.L’été c’est le moment ou jamais de porter un pantalon blanc, beau sur le papier mais casse-gueule si mal porté. Celui-ci ne coûte que 8.95€ et vient de H&M, profitez-en !


4.Et pour terminer la tenue, quoi de mieux qu’un joli blazer poudré, qui sera votre allié une fois la nuit tombée ? Toujours chez H&M 39.95€


5.Un sac chic et idéal pour l’été, bien moins classique qu’en noir. Le plus ? Un prix riquiqui ! Mango 69.99€

Les magasins fictifs



Après toute sorte de déconvenues dans les magasins Sephora, et magasins tout court, j’ai décidé il y a quelques temps déjà, de ne faire mes achats pratiquement que sur Internet. Quid des risques de se faire pirater sa carte bancaire (mon chéri se l’est bien faite hacker dans un distributeur, il n’y a pas trois semaines, #3615 TAVIE), j’ai déjà plusieurs années d’expérience derrière moi (ça marche ça, sur un CV ?), et aucune fraude à déplorer. Mon point-relais est devenu mon lieu de villégiature, et mon facteur me fait la gueule, DONC tout va bien.

L’avantage du net ? j’en ai déjà parlé, c’est LE GAIN DE TEMPS, car je n’ai, genre, AUCUNE PATIENCE . C’est simple, j’y trouve tout (même et surtout ce dont je n’ai pas besoin), toutes les marques, toutes les tailles, et je ne fais pas… LA QUEUE. Car autant j’ai la chance d’habiter à Paris et de trouver toutes les enseignes nécessaires à ma frénésie de shopping, autant la probabilité qu’un article qui me plaise ait plu à 90% de la population avant moi, et donc, sera vite sold-out dans la plupart des rayons. Internet m’offre donc la possibilité de satisfaire les pulsions qui m’animent alors que je bouquinais tranquillement dans mon canapé (ce qui, ma foi, m’arrive souvent). Il m’arrive parfois même d’être en train de cuisiner, enfin « cuisiner » un plat picard (la région, pas l’enseigne, MERCI) et de me rappeler soudainement que j’ai besoin d’un trench-coat. Bim bam boum, ni une, ni deux ni trois-zéro, je file sur mon ordinateur, et c’est réglé. Si je couple à ça un CODE PROMO, je pourrais alors dire que j’ai réussi ma vie (il en faut peu, même pas besoin d’une Rolex).

Et, j’avoue, j’ai horreur d’essayer un vêtement, la flemme, c’est toujours le jour où je décidais de porter des cuissardes lacées jusqu’en haut des cuisses et un corset lacé et des jarretelles et une coiffure hyper sophistiquée que je croisais la route d’un super vêtement pour lequel j’hésitais entre deux tailles. Merde à la fin.

 Et puis les magasins c’est surtout :

-Les miroirs amincissants qui te rendent bonnasse et qu’une fois à la maison, tu ressembles à une saucisse de Morteau dans ta robe neuve. 

-L’angoisse aussi. Je ne suis pas claustrophobe pour un sou, mais me déshabiller dans une cabine qui doit faire 50cm sur 60, personnellement, ça m’énerve, ça me donne chaud, et en plus, ça sent les pieds (qui puent, ai-je besoin de le préciser).

-Les stocks qui n’ont plus de stock « mais attendez je vais vérifier. Ah,  il nous reste une dernière de ce modèle dans notre boutique située à 59 km d’ici, il suffit de prendre le bus, puis le rer, puis le bateau, et c’est tout droit ». 

-Faire la queue, même cinq minutes pour essayer quelque chose, multiplier par le nombre de magasins faits, multiplier par le temps de faire la queue à la caisse, multiplier par… Laissons tomber, ça prend trop de temps.

Et je ne parlerai pas des bébés qui chialent, des poussettes, des bébés qui chialent dans des poussettes, des coups de poussettes dans les tibias et les mollets, des vêtements avec DES TACHES DE FOND DE TEINT ( !!), des escaliers à monter, descendre, et des distances qui séparent chaque magasin.

En fait, je suis une grosse feignasse, alors, merci Internet. 

PS : je tiens à préciser que cet article n’est pas sponsorisé par l’inventeur d’Internet, je préfère préciser pour être sûr hein, bisou 






On en a entendu parler #16







Vous aimez le maquillage, mais n’osez pas forcément sortir des sentiers battues, alors que vous aimeriez tester de nouvelles choses ? Pire, vous êtes nulle (n’ayons pas peur des mots) en ravalement de façade, et ne savez pas vers quel produit vous tournez, et en plus vous êtes terrifiées à l’idée de vous faire mal conseiller ? Yves Saint Laurent a la solution. Expérimenter tout cela depuis son canapé, et sans même avoir besoin de se démaquiller, grâce à l’application Color Mirror, gratuite et disponible sur téléphone. C’est simple, prenez une photo de vous, et laissez-vous guider par le DA Lloyd Simmons himself, et osez ce que vous n’avez jamais osé. 
Je devrais renommer ce « on en a entendu parler » en un spécial baskets, tant les collaborations autour des sneakers ne cessent de croître. La maison belge Martin Margiela s’associe de nouveau à Converse pour nous proposer un modèle en adéquation avec la philosophie de la marque. Minimaliste, chic et originale. Du blanc, en cuir lisse, qui se craquèle avec le temps, pour laisser apparaître des bribes de couleur, tel un mur défraîchi. On aurait presque envie de les abimer rapidement. Disponible en boutique Margiela dès le 23 mai, au prix de 250 euros.

Se passera-t-il une semaine sans qu’Adidas Originals ne nous annoncent une collaboration canon ? Pas cette fois-ci en tout cas puisque nous apprenions cette semaine que la célèbre chanteuse Rita Ora s’associe à la marque pour le création, non pas d’une, mais cinq collections capsules. Suite logique lorsque l’on connaît et voit l’amour de la chanteuse pour cette griffe. Les quelques aperçues de cette collaboration reprenne bien le style « excentrique » et original de Rita, et s’arracheront certainement dès leur sortie. La série Black sera en vente le 21 août. Les gammes Pastel et Colorblock sortiront le 4 septembre. Quant aux gammes Spray et Roses, elles seront disponibles dès le 1er novembre, pour des prix allant de 22€ à 365€ pour les pièces en cuir. 

On reste dans le thème hamburger (oui avec le régime de l’été, la nourriture finit par devenir obsessionnelle, désolée). Le site anglais END. s’est associé à la marque Saucony  et nous propose… TADAM ! Les Saucony Shadow 5000 Burger, baskets à l’imprimé salade-tomates-oignons. Pour rester dans le thème jusqu’au bout, elles sont vendues avec deux paires de lacets rouges et blancs, packagés dans des sauces BBQ et Mayo. Disponibles sur le site END. Au prix de de 135 dollars. 

Les fans de nail-art seront une fois de plus ravis. La blogueuse Tammy Kowslowky s’associe à Asos et lance dix planches de tatouages éphémères pour ongles ! A vous hamburgers, chiens trop mignons et autres pastèques, qui orneront vos ongles le temps d’une soirée, et ce, pour seulement 8.43€. De quoi vous faire une manucure originale et bon marché !