Les absurdités de la vie



Régulièrement, je fais le vide dans mon dressing, car force est de constater qu’accumuler des montagnes de fringues, telles des objets de brocante ne leur fera pas prendre de la valeur au fil des années (peut-être de la poussière au plus). Enfin, je dis « je fais » mais c’est plutôt du domaine de « j’essaye », car j’ai du mal à me défaire de beaucoup de fringues et chaussures et accessoires, quand bien même je sais que je ne les porterai jamais. De ce fait, je suis arrivée à un amer constat :
-Le vêtement acheté trop petit mais que tu achètes quand même pour-quand-tu-auras-perdu-une-jambe/un-os : POURQUOI ? Telle est la question, vous avez trois heures. Pourquoi je m’obstine à acheter un vêtement trop petit/trop court/trop grand, alors que je sais (au fin fond de moi-même, mais bien au fond) que je ne la mettrai JAMAIS. J’en conclus qu’il s’agit là d’un pur égoïsme, et que si moi je ne peux pas profiter de cette fringue super cool, personne n’en profitera non plus parce que j’ai acheté le dernier exemplaire. NAAAAAAA !
-Le truc acheté dans une couleur improbable : il est de ces moments d’euphorie où il fait beau, où vous êtes dans un endroit paradisiaque, ou pire, vous êtes amoureuse, et où tout vous semble MERVEILLEUX. TOUT. Même cet immondice de jupette de plage violette à rayures orangées (coucou les Teletubbies). Oui même ça. Vous la portiez lorsque vous avez embrassé Jean-Steven sur la plage après une soirée de folie au Dancing du coin (déjà c’est très mauvais signe, ça veut dire que ce mec n’a aucun goût, désolée), et y portez donc un attachement immuable. Cette horreur ne se revendra jamais malheureusement pour vous, et heureusement pour l’humanité, et vous oblige donc à la garder bien enfouie au fond de votre dressing, dans le carton contenant votre premier soutien-gorge. Un conseil : lors d’un prochaine barbecue, si vous avez des problèmes pour allumer le feu (salut Johnny), pensez au dit carton, cordialement.
-Le vêtement démodé mais qui a coûté une blinde : là est bien le problème : trop cher pour être jeté, trop moche pour être vendu, trop « tendance » voire tendancieux pour être donné à la Croix-Rouge. Prenez donc votre courage à deux mains, et faites les poussières avec, comme ça, pas besoin de le jeter, et en plus, il devient utile.
-La paire de chaussures TROP BELLES mais TROP hautes/TROP MAL AUX PIEDS/VOIRE TROP PETITES : je n’ai connu aucun concept plus persuasif que celui des soldes. COMMENT en vient-on à craquer pour une paire de chaussures en sachant PERTINEMMENT qu’on ne la mettra presque jamais (le « presque » est très important ici, puisqu’il suppose que sur un malentendu, ça a ou ça marchera un jour). Il m’en vient cette anecdote très récente : j’ai réussi à revendre une paire de chaussures d’un grand créateur récemment, après cinq années de pourparlers avec moi-même, que je n’avais porté que deux fois, mais qui étaient trop belles, donc qui allait parfaitement avec le lustre du salon. (tout commentaire désobligeant à ce sujet se verra bruler sur la place publique. Merci. La rédaction (enfin moi-même).
-Et le plus plus pire pour la fin (je sais que plus pire n’existe pas, mais puisque nous sommes dans les absurdités de la vie) : les merdes (n’ayons pas peur des mots) ou communément appelées fringues multi-problèmes qui finiront en chiffons multi-surfaces. Vous ne savez pas de quoi je parle ? si, si, réfléchissez un instant. Vous ne voyez toujours pas ? Là, oui c’est bien. On y est. QUI vous a obligé à acheter ça ? Cette lingerie qui faisait beaucoup moins péripatéticienne dans la boutique et que vous n’avez jamais osé finalement porter ? Cette jupe qui menace de dévoiler votre vie dès que vous vous asseyez dans le métro tellement elle est plus courte que sur le cintre du magasin ? Ce t-shirt en dentelle si mignon mais si transparent qui vous donne la possibilité de faire profiter de votre plantureuse poitrine au premier mâle venu ? Ce pantalon 7/8ème, 16/9ème, 34/4 et 2/3² qui donnera l’occasion à tous de voir que vous souffrez de rétention d’eau et du syndrome des chevilles gonflées ? Et je fais l’impasse sur les cols roulés à manches courtes, les tongs à talons, les mules de ménage, les baskets à talons, les trikini, et l’inventeur des cagoules… 

Je porte un jean et des sandales Zara, un sweat Claudie Pierlot, une pochette Kurt Geiger et des lunettes Saint-Laurent. 







4 commentaires:

  1. Coucou :)

    Tenue très sympa !!!!
    J'aime beaucoup ton slim et il va très bien avec ce sweat !
    C'est hyper cool ;)

    Gros bisous, bonne soirée
    http://ledressing-a-paillettes.blogspot.fr

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello Alia! Merci ça me fait très plaisir!

      bisous bisous, a bientôt!

      Supprimer
  2. Coucou,

    J'adore ton look et en particulier tes chaussures !

    Bisous :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Kharah! Merci ^^ c'est vrai que je les adore!

      Bisous ma belle!

      Supprimer

Toute remarque ou critique est bonne à entendre, à vous de jouer!