Gente dame

Sans doute vous ai-je déjà parler de mon admiration pour ce qu’on appelle les femmes du monde. Ces femmes fardées en toute occasion, toujours perchées sur de hauts talons et tirées à quatre épingles et toujours épilées au poil près.  Ces femmes qui, je l’imagine, n’ont pas un jogging dans leur garde-robe, hormis un petit legging en coton bio pour pratiquer leur sport favori ; qui subliment un vêtement plus qu’il ne pourrait lui-même les sublimer ; toujours prêtes à conquérir le monde et surtout prêtes à le faire en moins de temps qu’il n’en faut pour que leur carrosse soit avancé ; ces femmes qui doivent vivre dans un microclimat aussi parfait que leur brushing, ni trop mouillé, ni trop humide, ni trop-ical. Bref, certaines diront que la femme parfaite est une conasse, d’autres qu’elles en sont admiratives, d’autres que, bof quoi.  
Je ne porte jamais de jupe longue, de robe longue, vous l’aurez sans doute déjà remarqué. Pourtant quand j’ai vu celle-ci sur internet, je me suis dit, que tiens, elle a l’air sympa. Pas sûre qu’elle m’aille, mais tentons le coup. Elle est si belle. On dirait une robe de princesse (mais attention hein, pas la princesse qui vit au milieu de cupcakes, de macarons, et de coton), mais princesse cool, princesse qui pète quoi. La matière n’est pas très apprêtée, je n’aurai pas trop l’air déguisée en la portant. Je la vois aussi bien portée avec des collants couture à la française, comme auraient pu le faire mes ancêtres d’antan, comme avec des bottines plus rock, une Esmeralda à un concert de Nirvana, what else ? Comme si Cendrillon, perdant ses chaussures de vair, n’avait pas eu d’autres choix que de se ravitailler dans la boutique Doc Martens du coin, parce que bon, concrètement, marcher pieds nus, en dehors de la plage et de Christophe Maé, ça va deux minutes. Comme si Alice avait suivi ce stupide lapin (pour rappel, on ne suit pas un inconnu) et qu’elle s’était retrouvé en l’an 2012 à la full moon sur la plage de Haad Rin. Comme si Blanche-Neige était parti travaillée avec ses potes les sept nains. En gros, une princesse qui fume des pets, qui pète, qui travaille et qui s’éclate. Mais qui garde un minimum la classe quoi.
Alors si toi aussi tu pètes, tu fumes, tu travailles et tu t’éclates, ben t’es sûrement une princesse. 









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